titre test

Journaliste économique free-lance
A la Une !

samedi 11 janvier 2014

Une centrale photovoltaïque tourne sur une école lilloise depuis décembre 2013



Croix du Nord, 10/01/2014

Une prouesse pour ceux qui ont mené le projet depuis 4 ans ! C'est grâce à Solis, association qui s'occupe de développement de centrales photovoltaïques coopératives sur les toits de bâtiments publics et privés, située à Lambersart (59). Thierry Janssoone est son dirigeant, un photographe indépendant par ailleurs, investi depuis très longtemps dans la promotion des énergies renouvelables.









Le premier projet de Solis a été réalisé sur le toit de l'école Painlevée de Lille-Sud, avec 180 m2 de panneaux photovoltaïques installés. Le budget de 70 000 euros a été financé par la ville de Lille, Lille Métropole, le Conseil Régional, un financement bancaire et par une vingtaine de citoyens (regroupés dans un club CIGALES). « Pendant quatre ans, nous avons eu beaucoup d'obstacles à lever, d'études à mener. Il fallait identifier le bâtiment approprié, le potentiel au niveau de la ville, réaliser les raccordements avec le réseau … Les panneaux n'ont été opérationnels qu'en décembre 2013 ! » explique Thierry Janssoone.

Pour assurer le fonctionnement de cette centrale, a été créé une coopérative, la SCIC Solis Métropole, où l'on trouve au capital la ville et des citoyens. Elle porte pendant dix ans l'emprunt bancaire, remboursé par la vente d'électricité. La coopérative gère également la facturation et le service de maintenance. Aujourd'hui, la centrale fournit un quart des besoins en électricité de l'école. A l'échéance de l'emprunt, la facture en électricité de la ville de Lille devrait diminuer d'autant.

Thierry Janssoone est convaincu qu'il faut d'ores et déjà construire de nouveaux modèles économiques : «D'ici à 2030, le prix de l'électricité sera deux à trois fois plus cher. Même si l'énergie n'est pas la priorité des gens, il faut anticiper pour éviter la précarité énergétique.»

Cette centrale sur l'école Painlevée a été un vrai projet de lancement pour l'association Solis : « demain, nous savons qu'une telle centrale peut se monter en un an, avec un minimum de puissance de 36 kWc, sur une surface de 240 à 300 m2. Pour chaque projet, le Conseil Régional s'engage à prendre en charge les prestations de conseil délivrées par Solis, et ce jusqu'en 2016. Nous espérons pouvoir réaliser trois autres centrales en 2014, notamment à Coudekerke et Ronchin. »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire